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Un p'tit bout de monde
11 décembre 2012

Pisco, las Islas Ballestas et el Parque Paracas

Pisco est certainement la ville la plus laide du Pérou. Mais d'une laideur attachante lorsqu'on en connaît la raison.
En 2004, un tremblement de terre d'une magnitude de 8 et qui a duré 3 longues minutes a détruit tout le centre historique de la ville.

 

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Les habitants, une fois les associations internationales parties, ont été laissés à eux-mêmes, d'où le coté assez hétéroclite de la ville.

Je trouve une chambre dans ce qui est certainement l'hotel le moins cher, le plus bruyant, le plus crado et le plus vétuste de la ville. 4 euros la nuit, une affaire (?)...
Je déballe aussitôt mon sac de couchage histoire de ne pas créer de contact malencontreux entre mon corps et le linge de lit...

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Je vais booker mon tour des îles et du parc national pour le lendemain puis vais faire une petite sieste avant d'aller me balader en ville. Je me couche tôt car j'ai peu dormi les deux nuits précédentes.

Le lendemain, un mini bus semi-vétuste (décidément...) me récupère à l'agence, nous passons chercher d'autres touristes (en majorité péruviens) puis c'est le départ.
Je me fais une petite frayeur car je ne trouve pas mes pilules contre le mal de mer mais non, je les ai bien.
Nous longeons tout d'abord le Pacifique puis passons des usines d'huile et de farine de poisson (qui puent) et de Pisco (qui par comparaison sentent bon...)

Nous arrivons a Paracas, petit port écrasé de soleil du second lieu le plus désertique du continent après Atacama.
Embarquement sur un bateau pour les iles Ballesteras avec une vingtaine d'autres touristes. 

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C'est beau à couper le souffle. Les dunes ocre et rouges se decoupent sur l'Ocean.

Nous nous arretons brievement face au "chandelier", une sculpture à même la colline de 150 mètres de large sur 50 de long. Pas d'explication claire sur par qui et quand cette sculpture a été faite. Un peu comme à Nazca, pas d'explication sur le dessin qui peut donc être interprété de plusieurs manières : représentation de cactus hallucinogène, chandelier, etc.

Nous repartons sur les iles qui s'annoncent de loin par des nuées d'oiseaux volants autour des rochers sur lesquels ils se posent plus ou moins longuement. Autre annonce : la forte odeur de guano qui chlingue terrible... Oumph... heureusement que le vent souffle pour nous laisser des moments de répit olfactif...
Il y a des milliers de cormorans, des pingouins de Humboldt, des lions de mer en quantité, des pélicans énormes. C'est un paradis pour ornitologues et photographes amateurs.
Nous longeons lentement les cotes escarpées afin d'admirer toute cette nature.

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Nous repartons (trop vite) après une heure d'observation. J'y serais bien resté une journée...

Après une breve pause, j'enchaine avec mon second tour de la journée à la Reserva Nacional Paracas. Super mini-van dernier cri cette fois-ci avec une guide très dynamique et sympathique nommée Lourdes.

Après avoir réglé l'entrée du parc national, arret au niveau d'une zone de fossiles marins. Ceux-ci sont enfoncés dans le terrain jaune, sableux mais dur comme le roc. Il y en a en forme de cones (las turitellas) et d'autres plus récents en forme de coques. Le sol est également jonché de cristaux de sel.

Arrêt suivant à "la Cathedral" qui n'existe plus aujourd'hui, détruite par le tremblement de terre de 2007. 

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Puis à la "playa Supay", plage du diable en Quechua. C'est comme cela que les pêcheurs qui l'ont découverte l'on nommée. Lourdes, notre guide nous dit ne pas savoir exactement pourquoi. En ce qui me concerne, malgré les moqueuses qui se reconnaitront (Isa et Marithé, c'est bien de vous que je parle...), voilà une photo de la tête du diable. On distingue bien ses cornes, ses yeux, son nez, sa bouche et ses oreilles pointues. Qu'en pensez-vous ? (je ne sais meme pas pourquoi je vous pose cette question, vous etes complètement aveugles !!!)

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Nous longeons la Playa Yumaque dont le nom est issu du Quechua (yuyu :algues, maqui : main) et dont les algues qui y sont recoltées à la main sont exportées au Japon.

Nous arrivons à la Playa Roja, la plage rouge (je vous laisse deviner pourquoi, voilà, la photo).

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Le contraste entre le jaune de la ventanita et le rouge du sable (issu du granit) est assez extraordinaire.

Après une balade sur cette plage, nous allons déjeuner au village de pêcheurs tout près. Des dizaines d'oiseaux marins y nichent dans l'espoir de récupérer une partie des déchets de la pêche du jour.

En fin de journée, nous rencontrons à Pisco d'où je prends le dernier bus pour Lima (hors de question que je passe une nuit supplémentaire dans ce bouge...)

L'info du jour : les algues produisent 60 % de l'oxygène mondial

Une idée des prix en décembre 2012 :
- hospedaje el Nuevo Abuelo : 15 soles la nuit en chambre simple
- tour Islas Ballestas et Reserva Paracas : 55 soles + droits d'entrée aux deux parcs nationaux 5 soles chaque
- déjeuner dans le village de pêcheurs : 20 soles
- bus Pisco-Lima (Flores) : 15 soles

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Commentaires
L
je l'ai vu !! ;)
I
aprés Jésus, le Diable ... ça y est, tu viens de comprendre la dualité humaine; tu peux rentrer à la maison maintenant...
M
mais oui mais oui bien sur, un diable maintenant...et la vierge ? tu l'as pas vue la vierge ??....bon ça suffit les conneries, allez ouste tu rentres et fissa !!
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