Et au commencement etait le train...
Lever à 5h30 pour prendre le premier transport de mon tour du monde ... le banal bus parisien qui me conduit à la Gare du Nord d’où part mon train pour Londres d’où part mon avion pour Rio (tout le monde suit bien ?).
Grace à la sœur de Jacques, j’ai pu me poser 2 semaine dans un seul endroit à Paris au lieu de squatter à droite à gauche. Je n’oublie pas de mettre la clef dans la boite aux lettres afin que Jacques puisse la récupérer.
Super dur le réveil. Mon pot de départ s’est terminé à 2 heures du matin et je n’ai dormi que 2 heures... Mais bon, je dormirais dans le train.
Heureusement qu’il est tôt car prendre le bus avec un sac à dos sur le dos et un autre sac à dos sur le ventre est du plus haut ridicule et je constitue une entité plutôt encombrante. Dire que Corinne avait proposé de m’accompagner à la gare en voiture !
Mon Eurostar est annoncé à l’heure. Voici un voyage qui commence bien. J’achète mon dernier croissant franco français de l’année, j’hésite (pas trop longtemps) à y adjoindre un pain au raisin et je passe la douane pour aller prendre mon train.
Trajet sans histoire, de Saint Pancras je prends le métro pour Heathrow. Le long trajet est une bonne occasion de commencer (oui, oui, commencer...) à lire le Lonely Planet South America on a Shortstring.
Alors, un petit cours d’anglais : to be on a shortstring signifie qu’il ne nous reste pas grand chose financièrement. Cela pourrait être traduit par « ric-rac » en français. Cela reflète bien mon type de voyage à l’arrache (et je ne dis pas uniquement ça pour que Vincent ne m’oublie pas lors du Compensation Review Process).
Arrivée à Heathrow à 10h. Mon vol pour Rio décolle à 13h15, j’enregistre mon sac à dos et j’en profite pour passer chez Boots pour des achats de dernière minute et passer au Cosma Café m’acheter un sandwich anglais, un scone et un muffin pomme/cannelle histoire de passer le temps (maintenant vous comprenez comment j’ai fait pour prendre 18 kilos à Jersey...).
L’embarquement se fait en temps et en heure. Le vol se passe plutôt bien, enfin, je crois car je roupille tout du long grace a la petite pilule magique que j’ai gobé avant d’embarquer.
Mariana, ma copine brésilienne rencontrée à Paris via Couchsurfing et qui va être mon guide à Rio, m’attend a l’aéroport avec sa cousine Ursula. On est super contentes de se voir après 6 mois. Elle m’annonce qu’elle vient de décrocher un role important dans un film promis á un certain succès car issu d’un one man show qui tourne au brésil depuis plusieurs années et qui a eu 1 millions de spectateurs. On va déposer mon sac a la guest house avant d’aller diner.
On partage plusieurs plats bresiliens : un plat de crevettes accompagnées d’une boule de manioc frite et de fromage bresilien (le catupiry), un peu lourd mais plutot savoureux et de la pate de semoule frite avec encore une fois un dip de fromage et un de champignons cuisinés. C’est bon mais un peu gras et lourd, il va falloir que je trouve plus light comme nourriture si je ne veux pas gonfler comme une baudruche. Le tout est bien entendu arrosé de caipirinha et de biere Brahma, The biere brésilienne.
Comme je suis un peu crevée, les filles me raccompagnent a la guest house afin que je puisse me coucher, ce que je fais épuisée vers 1h30 du matin.
Une idée des prix à Rio (1 Euro = 2,5 Réals) :
1 Brahma : 4 reals
1 Plat dans un restaurant : entre 15 et 40 Réals
1 nuit dans un dortoir de 6 personnes (dont 1 qui ronfle) : 60 Réals