Amritsar et le Golden Temple
JOUR 1: Le jour du tout gratuit
Nous arrivons alors que le soleil se lève sur la gare. J'embarque dans un auto et me voilà partie pour le temple d'or et ses « gratuits » : logement gratuit, nourriture gratuite et animations gratuites (...)
Accueillie par deux gardes en turban orange, on me montre ma chambre pour cette nuit, une grande chambre réservée aux visiteurs non indiens dans la résidence gratuite commune sikhs. Un immense bâtiment blanc autour d'un large patio intérieur aux arches blanches. Je dépose mon sac à dos et me rend immédiatement au temple.
Il est la ! Trônant majestueux au milieu de son bassin sacre ou se baignent les fidèles sikhs avec autant de dévotion que les hindous dans le Gange.
Des femmes en saris de reine balaient nonchalamment des papiers et de la poussière sur le marbre blanc éclatant.
Il y a un monde fou. Nous sommes en juin, anniversaire de l’attaque du temple par les troupes indiennes et les commémorations sont importantes. Il est à peine 7 heures et des centaines de fidèles tournent déjà autour du temple en priant, beaucoup d’entre eux font la queue pour entrer dans le temple et y prier. Les voix des lecteurs du livre sacré résonnent dans l’enceinte de marbre blanc. Je reste deux bonnes heures à admirer l’ensemble et à m’en imprégner jusqu’à ce que mon estomac se rappelle à moi.
Je pars en ville déguster une parratha (sorte de crêpe indienne salée, fourrée) et visiter un peu la vieille ville.
Apres quelques heures de flaneries, je m'achete une glace avant de revenir au temple pour y passer l’après-midi, visiter l’intérieur du temple et diner à la cantine gratuite d’un simple mais délicieux thali végétarien.
JOUR 2 : le jour du tout gratuit - la suite
Je rentre au dortoir pour me brosser les dents et je m’aperçois que Tahiti Bob a dormi dans le lit près du mien. Wilmer, un allemand a la chevelure en pétard qui voyage autour du monde depuis 7 ans. Très sympa. Nous allons petit déjeuner ensemble à la cantine gratuite et il me raconte ses aventures, notamment comment en Afrique un officier de frontière un peu zélé lui a coupé ses longues dreadlocks parce qu’il avait falsifie (à la main mais très artistiquement) son visa… J’en ris encore :-D
Nous allons ensuite en ville ou une procession sikh commémore les évènements de 1984, et honnêtement, je n’aurais pas aimé être confrontée aux féroces guerriers qui protégeaient le site à l’époque s’ils ressemblaient à ceux que j’ai vus.
Je prends le bus gratuit pour la gare afin de prendre le train de nuit pour Delhi.