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Un p'tit bout de monde
11 novembre 2012

En route vers San Pedro de Atacama‏

DSC04178Le paysage au nord de La Serena est à l'image de celui de la vallée de l'Elqui, les vignes en moins. Hautes collines beige clair couvertes de cactus et qui se jettent dans l'océan Pacifique. C'est très beau et je m'emerveille au fur et à mesure que mon bus les escalade (et que mes oreilles se bouchent à cause de l'altitude...)

Je me réveille (ou plutôt le chauffeur me réveille en allumant les lumières du bus) à Antofagasta. Le soleil n'est pas encore levé, il doit donc être environ 5 heures du matin. On longe l'océan et une longue plage que l'on devine, dans l'encre de la nuit, entrecoupée de rochers.

Je regarde avidement par la fenetre. Ce point sur la carte du Chili à mi-chemin entre Santiago et le nord m'a toujours intrigué. En fait, il s'agit d'une grosse ville industrielle en bord de mer. Le port est assez grand. Déçue, je me rendors.

Après un bref arrêt au terminal de bus, nous reprenons la route vers Calama. Les collines rocailleuses couvertes de cactus de l'Elqui ont fait place à des collines désertiques couvertes de rien du tout qu'entrecoupent des villages de mineurs désertés et des mines de salpetre et de cuivre fantômes reconnaissables à leurs couleurs jaunes pour l'une et rouge pour la seconde. Le soleil tape fort, même aux petites heures du matin. Je regarde autour de moi dans le bus. Rien que des hommes au visage brûlé et buriné par des années de travaux en plein air ou au fond de la mine comme si le désert leur avait donné sa propre apparence ravinée et sèche.
Leurs yeux sont sombre et concentrés sur le paysage qui s'écoule par les larges baies vitrées.

A Calama, mes mineurs descendent et ils sont remplaces par une dizaine de chiliennes en route pour San Pedro.

Le paysage change. Les paysages de beige deviennent rose puis carrément rouge brique avant de repasser à l'ocre et à la terre de sienne. Des canyons creusent le paysage pour être remplacés par des collines de terre et de sable. Au loin, la cordilliere trace sa ligne immuable.

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Bizarrement, alors qu'en 2006 j'avais été malade à cause de l'altitude (maux de têtes, nausées, vomissements, etc.), la je suis bien.

Bon, en même temps avec la cure de viande argentine et de comprimés de fer que je suis depuis 1 mois, rien d'anormal à cela... Mon sang doit être épais comme du goudron.
Bonne nouvelle pour mes treks en Bolivie et au Pérou ca ! En revanche, ma bouteille d'eau s'est contractée sous l'effet de la pression. On dirait que je me suis assise dessus.

Le paysage désolé mais splendide défile ainsi par les larges fenêtres du bus jusqu'à San Pedro de Atacama, petit village blanc et terre, oasis verdoyante au milieu du désert immense du nord Chili.

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Je dépose mon sac à la Rose d'Atacama mon hostal pour cette etape, C'est une jolie maison ancienne qui comprends plusieurs bâtiments disposés autour d'un tres agréable patio. L'hostal m'a ete recommandé par Aude et elle a bien eu raison

je discute avec mes voisins de chambre, Pascale et Alain, un couple de francais qui travaillent chez Gallimard (mon rêve!).
Ils me proposent de les accompagner à Quitor, des ruines archéologiques non loin.

Nous prenons leur voiture de location pour nous y rendre.

Si le site peut sembler en soi peu passionnant, il est situé sur une haute colline à partir de laquelle la vue est à tomber.

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Nous rentrons à l'hotel vers 19h, je refais un petit tour des agences pour la Bolivie en exposant ma requete pour le tour du salar d'Uyuni.
Le tour classique consiste en 3 jours : 1er jour, passage de la frontiere+ les lagunas Verde, Bianca et Colorada ; 2eme jour l'arbol de piedras et des geysers, 3eme jour, la Isla de los Pescadores et le salar d'Uyuni (pour résumer). Je souhaite en ce qui me concerne faire 4 jours en passant une nuit au refuge juste derrière la frontière bolivienne, à 800 mètres de la laguna verde, ce qui me permettra de profiter de ce site exceptionnel en toute quiétude après le départ des jeeps de touristes ; puis de reprendre le cours normal du tour le jour suivant. Cela a l'air de bien perturber les agences à qui j'expose mon souhait.
Bon, tant pis, je referais un tour le lendemain. Ce soir, je vais me coucher car demain j'ai un tour des lagunas altiplanicas qui est prevu.

Hotel La Rose d'Atacama : 8000 pesos le lit en dortoir de 8

 

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