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Un p'tit bout de monde
17 décembre 2012

Chiclayo : el Mercado Modelo

Honnêtement, je ne pensais pas avoir un coup de coeur pour le bout du monde du nord Pérou, mais j'ai adoré Chiclayo, ma derniere étape peruvienne avant d'attaquer l'Equateur.

Arrivée vers 20h, je prends un mini-taxi pour l'Hospedaje San Lucas, la moins chère sur le LP, 20 soles la nuit. Pamela m'accueille à bras ouverts et me donne une belle chambre colorée avec une grande baie vitrée qui donne sur la rue. L'hostel est propre et bien décoré, parfait pour me reposer avant de prendre le bus de nuit pour Guayaquil.
Je prends une douche et m'endors aussitôt, épuisée.

Le but de tout arrêt touristique à Chiclayo est de visiter le Museo Tumbas Reales de Sipan qui exposent l'une des découvertes archéologiques les plus importantes du Pérou, souvent comparée à celle du tombeau de Toutankhamon, celle du tombeau du senor de Sipan. Et cela tombe mal, nous sommes lundi et le musée est fermée le lundi. Pas grave, j'en profite pour me balader en ville et notamment au marche de Modelo, un des plus grands et des plus diverses de la région.

Originellement un marché d'herboristes il a crut et s'est enrichi de stands et de vendeurs de tout et n'importe quoi : fruits, légumes, viandes, poissons, fleurs, volailles vivantes et mortes, cuy, animaux de compagnie, chaussures, bagages et sacs, ferronnerie, casquettes, vêtements pour hommes femmes et enfants, pain, biscuits, graines, farines, tissus, rubans, lacets, fruits secs, etc., etc.

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On peut y passer des heures à se promener,

Il y a de nombreux vendeurs ambulants et de nombreux artisans y ont un mini-atelier : cordonniers, serruriers, tailleurs,etc.

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Des stands de nourriture vendent toutes les spécialités du nord du Pérou. Bien entendu, le ceviche est roi mais également le met de Chiclayo, arroz con pato, un peu comme le arroz con pollo d'Arequipa mais avec du canard. C'est ce que je choisis pour déjeuner.

Un stand consiste en un étal en bois peint en blanc ou bleu avec souvent une vitrine qui protège la nourriture de la poussière un comptoir très étroit en bois et pour les meilleurs un rechaud à gaz avec une grosse bobonne bleue. La cuisinière porte un beau tablier blanc et parfois un calot ou un fichu.

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On s'y assied sur un minuscule tabouret en bois ou alors un banc étroit et assez inconfortable dont les postérieurs des gourmands débordent largement.

Les gens se pressent auprès des meilleurs stands, les meilleurs marché et ceux qui vendent des plats différents des autres stands ou alors plus copieux. Ainsi, si on va au stand le plus populaire on peut parfois attendre 10 minutes qu'une place se libere. Sinon on peut choisir de prendre sa nourriture "para llevar" et dans ce cas on a droit soit à une boite en polystyrene soit dans le pire des cas à un sac alimentaire en plastique. 

Je mange des trucs, je marche, je prends des photos, je mange des trucs, je marche, je prends des photos de 10h du matin jusqu'à 14h... Fascinée par la vie, le mouvement, les odeurs bonnes ou mauvaises, les saveurs, les bruits (parfois stridents, ai-je parlé des vendeurs de disques et de dvds qui font des démonstrations à volume maximum de leurs derniers arrivages ?).

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A chaque fois que l'on passe devant un stand et que le regard traine, on a droit à "Que busca amiga? Pregunte!" J'achète 2 mini sacs à dos, quelques fruits, des espèces de biscuits/confiseries à la noix de coco et à la confiture de lait (Mmmmhhhhh....cela fond dans la bouche, c'est sucré mais pas trop, délicieux...), des tranches de pasteque fraîches à un nuevo sole.

Les vendeurs qui me voient prendre des photos m'interpellent pour que je les prenne avec leur stand. Une matinée vraiment agréable.

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Pour l'après-midi, mon objectif est de briser la malédiction Argo. Le film passe au cinéma du centre commercial à 17h30, c'est certainement ma derniere chance de le voir sur grand ecran (sinon après, ce sera l'ecran minuscule d'un vol Cathay Pacific pour Kathmandou...).

J'envoie un mail à Marc avec qui j'avais loupé le film à Santiago pour lui annoncer mon projet. Tres positif et optimiste il me répond la chose suivante (je copie colle...) : "Accident. Panne de projecteur. Salle complète. Panne d'électricité. Attentat d'Al Qaida. Fin du monde anticipée. Remplacement du film "Argo" par "Le Gendarme de Saint-Tropez" sous titré, en l'honneur des 10 ans de la mort de Max Pecas, même si ce n'est pas lui qui l'a fait. Arrestation par des policiers corrompus. Manifestation pour la survie des Cuys. Brésilienne qui fait tout arrêter en se plaignant de la qualité des sièges. Beaucoup de raisons qui peuvent encore se produire et t'empêcher de voir le film, ne crie pas victoire trop tôt". Du coup, je décide de me pointer à la caisse du cinéma 1h30 avant le début du film. Et oui ! Je l'ai vu ! Et j'ai bien aimé !

Je vais me coucher après avoir retiré le max de mon plafond en dollars US en prevision de mon depart pour l'Equateur demain : en effet, l'Equateur n'a pas de monnaie, c'est le dollars qui a cours la bas.

Une idée des prix en décembre 2012:
Une nuit à l'hostal calle Aguirre en plein centre ville : 20 soles simple avec sdb privée
Un repas au marché (ceviche+ arroz con pato+ café glacé):10 soles
Billet de cinéma : 10 soles
1kg de mangues : entre 1.5 et 2 soles
Taxi pour des distances en ville : 3 soles

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